Projets en cours
Internalisation des récepteurs
Les récepteurs des facteurs de croissance sont rapidement internalisés suite à leur activation par leur ligand. Cette internalisation s'effectue le plus souvent par les vésicules enrobées de clathrine. L'ubiquitylation des récepteurs joue un rôle primordial lors du tri des récepteurs internalisés, dirigeant les récepteurs vers le lysosome pour dégradation. En revanche, les récepteurs non ubiquitylés sont rapidement recyclés à la surface cellulaire. La ligase de l'ubiquitine Itch interagit avec des protéines endocytiques et semble influencer la signalisation des récepteurs internalisés. Nous cherchons à déterminer le rôle de Itch dans l'internalisation des récepteurs et par quel mécanisme la ligase exerce son action sur les récepteurs.
Protéines mitochondriales
Le génome mitochondrial animal code 13 protéines, toutes impliquées dans la phosphorylation oxydative. Les séquences codant ces 13 ARNm sont très majoritairement (12 sur 13) situées sur le même brin de l'ADNmito. Il est généralement admis que le génome mitochondrial est entièrement transcrit à partir de promoteurs uniques (un sur chaque brin), et que les différents ARN sont ensuite clivés par des RNases pour produire les transcrits fonctionnels. Ce concept est toutefois remis en question par la mise en évidence de l'existence de petits peptides traduits à partir du génome mitochondrial. L'examen bio-informatique du génome mitochondrial animal montre qu'environ 250 peptides pourraient y être encodés. L'identification des peptides effectivement traduits devrait permettre de révéler les mécanismes de contrôle de la transcription et de la traduction propres aux mitochondries. Ce projet est mené en collaboration avec le Labo Breton.
Mitophagie
Chez les animaux, les mitochondries sont normalement héritées seulement de la mère. Les mitochondries du spermatozoïde sont dégradées rapidement par mitophagie. Chez plusieurs espèces de mollusques bivalves, les mitochondries paternelles échappent partiellement à ce phénomène, menant au développement de mâles hétéroplasmiques conservant les mitochondries paternelles au niveau des gonades. Le mécanisme permettant aux mitochondries mâles d'échapper à la mitophagie est inconnu, mais des gènes mitochondriaux spécifiques à ces espèces pourraient être impliqués. Ce projet vise à caractériser les protéines codées par ces gènes afin de déterminer leur rôle et si effectivement ils sont impliqués dans la survie des mitochondries paternelles. Ce projet est mené en collaboration avec le Labo Breton.
Développement de lignées cellulaires
Il n'existe à ce jour aucune lignée cellulaire de mollusques pouvant être propagée en laboratoire. Cet outil serait précieux atout pour nos travaux en physiologie cellulaire comparée. Le projet consiste à optimiser les conditions de culture primaire, mettre au point des vecteurs d'expression adaptés à ces cellules et optimiser les outils de transfection. De là, la transformation d'oncogènes permettra d'établir des lignées permanentes qui pourront être utilisées dans nos projets de recherche et ceux d'autres laboratoires.